Gatien Mellion est un Chef de Projet expérimenté, spécialisé en PHP chez Scalian. Son histoire commence il y a environ 20 ans avec Scalian. Il est arrivé dans le groupe en effectuant un stage de fin d’études d’école d’ingénieur en informatique en 1998 et n’en est pas reparti ou presque…
Quelles étaient tes missions à l’époque ?
Ma mission consistait principalement à travailler sur des simulateurs 3D, à faire du développement en C++, du traitement d’images pour le domaine de la Défense. C’était très créatif. J’ai pu aussi, au fil de l’eau, assurer des fonctions de responsable technique, fonctionnel ou de pilotage.
Quel a été ton parcours ?
Un jour le virus du web m’a happé. Je développais des sites web en PHP en autodidacte pour des associations ou des amis et j’ai senti que c’était vraiment ce que je voulais faire. J’ai pris ce nouveau virage professionnel et j’ai pu changer de département. Je me suis retrouvé parmi des développeurs en Java et PHP juniors. Pour moi, c’était un nouveau départ, bien que pas tout à fait débutant puisque j’avais acquis quelques compétences par ailleurs.
Assez vite, j’ai été positionné comme responsable technique et assuré des missions de pilotage sur des petits projets.
Peut-être pour me challenger, j’ai eu besoin de voir d’autres environnements. Je suis parti pendant 1 an. J’ai travaillé dans un contexte d’agence web et aussi directement chez un client. Mais le temps passant, je me suis aperçu que les missions manquaient d’intérêt pour moi.
J’ai eu l’opportunité de réintégrer Scalian, en 2008, cette fois pleinement en tant que chef de projets PHP. J’ai ainsi pris en charge le développement d’un site Grand Public, techniquement complexe pour l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). Le projet s’est bien déroulé. Un autre projet Grand Public a suivi dans le domaine de l’Environnement. Il avait pour objectif de calculer les émissions de dioxyde de carbone. Un beau projet en PHP, qui s’est soldé par un retour très positif du client. Nous avons répondu à d’autres appels d’offres depuis. L’environnement est un domaine qui tient une place importante dans nos projets. Nous comptons 25 personnes dédiées à ce secteur à Rennes. Et l’équipe continue de grandir !
Être chef de projet au quotidien, cela se traduit comment ?
Mon rôle est d’abord celui d’un « organisateur ». Nous travaillons sur des projets spécifiques, qui requièrent un suivi au quotidien.
Nous avons adopté un processus hybride de gestion de projet, qui fait appel aux méthodes agiles. Cela nous aide à créer une dynamique d’équipe, à mieux communiquer entre nous. Nous organisons des « daily meeting », nous utilisons le management visuel Kanban ou même le « planning poker ». Tout cela nous aide à être dans l’anticipation.
Qu’est-ce qui fait la spécificité d’un chef de projet selon toi ?
En tant que chef de projet expérimenté, je sais que les aléas techniques peuvent survenir à tout moment, surtout lorsque les interlocuteurs sont nombreux.
Je dois faire en sorte que l’équipe ne subisse pas les choses et travaille en toute sérénité. Les nouveaux projets sont à chaque fois de nouveaux challenges. Cela veut dire, être à l’écoute, interpréter les signaux implicites. Je dois pouvoir déceler la fatigue chez mes collaborateurs par exemple, être un facilitateur. C’est une chose que j’ai dû apprendre. Car en tant qu’ancien développeur, j’avais tendance à vouloir tout contrôler. J’ai compris que mon rôle n’est plus tant de contrôler, que d’aider mon équipe à grandir, à la responsabiliser. Pour cela, communiquer est central. Pour moi qui venais de la technique pure, j’ai dû progresser. C’était un vrai cheminement, mais j’y viens.
Sur quels types de projets travailles-tu ?
Nous assurons à la fois la réalisation et la maintenance de sites en PHP. Actuellement, je pilote différents projets dans le domaine environnemental : performance énergétique des bâtiments, impact climatique … Les projets sont soumis à des règles de gestion complexes, mais c’est toujours une nouvelle page à écrire pour les développeurs. Les frameworks évoluent constamment. Et qui dit nouveau projet, dit nouveaux interlocuteurs et souvent nouvelles technologies. L’équipe doit savoir s’adapter à la nouveauté de fonctionnement et être à jour de ses connaissances. Dans le cadre de projets de maintenance, certains sites résistent bien aux évolutions lorsqu’ils ont été bien conçus. Nous effectuons les mises à jour, et en profitons aussi quelques fois pour positionner de nouvelles technologies.
Qui sont les personnes qui composent tes équipes ?
Les ingénieurs qui composent l’équipe sont d’abord des gens passionnés, technophiles. Du développeur en alternance au développeur sénior de 50 ans, homme ou femme, l’équipe rassemble des compétences et des parcours divers qui cohabitent très bien ensemble, le tout dans une très bonne entente. Etant pour la plupart des techniques pur jus, nous avons peut être tendance à être un peu solitaires, pas trop extravertis non plus. D’où l’importance pour nous de bien communiquer. Le management visuel et les éléments agiles ont été un vrai plus pour nous y aider.
Dans l’équipe, il y a certes des développeurs, mais aussi des responsables techniques et fonctionnels en interface avec les clients. Et jusqu’ici tout se passe très bien, d’autant que nous avons la chance de côtoyer des experts en UI/UX, en DevOps et base de données. Notre équipe en tire un bénéfice important en termes d’enrichissement et d’expérience, mais aussi lorsqu’il est question de construire une réponse à appel d’offres pour un client. Nous avons la chance de pouvoir remettre une proposition complète et graphiquement construite.
Travailler sur des projets dans le secteur de l’environnement, est-ce que cela change quelque chose ?
Pour moi, travailler dans le domaine de l’environnement, c’est quelque chose qui fait sens aujourd’hui. C’est aligné avec mes convictions personnelles et j’ai l’impression d’apporter ma petite part à l’amélioration globale. Je sais que dans l’équipe, il y aussi des personnes convaincues, heureuses de travailler sur ce type de projet. D’ailleurs, Rennes est une ville très engagée pour l’environnement et qui met l’accent sur la qualité de vie de ses habitants.
Qu’est-ce qui est important pour toi au sein de l’équipe ?
Donner envie, c’est le moteur. Faire les choses avec envie, cela va générer des réalisations de qualité et abouties, un sentiment de réussite impliquant tout le monde et un client vraiment satisfait à la clé.
Ensuite, l’amélioration continue. Je parlais plus haut de prévenir les aléas et de ne pas les subir. Il est important de se donner les moyens de s’améliorer pour créer les meilleures conditions de travail possibles. Faire des rétrospectives par exemple, permet de voir là où l’on a pêché, où l’on peut s’améliorer collectivement.
Enfin, faire progresser mon équipe. Cela passe naturellement par les compétences, les expertises, mais aussi par l’amélioration de leur confort de travail. Nous sommes tous des êtres différents, mon challenge c’est de pouvoir être là pour chacun et faire en sorte que tout le monde grandisse, moi y compris.
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